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Aujourd’hui, « la France ne permet pas à chacun, quelque soit l’endroit où il naît, de se projeter et de poursuivre ses rêves pour aller aussi loin que son talent le lui permet. 15% d’une classe d’âge se vit, jeune, dans l’échec et se trouve enfermé dans des trajectoires écrites à l’avance », souligne Laurence Méhaignerie. Citizen Capital, basé à Paris, rassemblant quatre salariés, finance des entrepreneurs autodidactes, issus de minorités et/ou de quartiers défavorisés.

« La France ne permet pas à chacun, quelque soit l’endroit où il naît, de se projeter et de poursuivre ses rêves. »

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Propulser des entrepreneurs de cette trempe n’est pas dans la culture française, et l’écho de cette initiative est parfois vif : « Mais, vous faîtes de la discrimination positive, vous favorisez un tel parce qu’il est issu de ! ». Habituée à cette rhétorique républicaine, Laurence ancre ses convictions depuis des modèles d’affirmative action outre-Atlantique.

Entre le citoyen et l’Etat, l’entreprenariat

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«La conception « organique » institue une relation directe entre le citoyen et l’Etat, refusant l’organisation de communautés qui puissent se construire pour influer sur la décision publique. Je pense que la communauté est un lien très fort, le premier après celui de la famille, qui mérite d’être réintroduit dans le débat public ». Suivant cet horizon, elle soutient aujourd’hui les projets d’entrepreneurs « qui sortent du moule », dont la manière de manager, de dénicher des talents à recruter est un atout. Citizen Capital a notamment financé le groupe audiovisuel Traces TV, qui s’est largement développé sur le continent africain.

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