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Les aménagements d’horaires ou d’espaces de prière pendant le Ramadan ne datent pas du 11 janvier 2015 et les entreprises s’en sont toujours accommodé de manière opérationnelle, sans crispations. Aujourd’hui pourtant, le musulman agrège les stéréotypes. « C’est ce qu’on doit déconstruire avec les managers. Qu’eux-mêmes puissent faire la part des choses entre leurs propres peurs, la réalité, le métier, la loi et que l’on puisse aussi leur apporter de la connaissance sur les religions ». Accueillie parfois avec cynisme par des « encore un sujet à la mode », elle repart parfois de ses formations avec des prises de conscience inespérées.


« On sait ce qui marche » rabâche-t-elle, « du quotidien, du répétitif ». Et, surtout, des cadres législatifs : « Les entreprises se mettent vraiment en branle à partir du moment où il y a une contrainte législative ». Alors que le débat sur les statistiques ethniques est régulièrement posé dans l’agenda politique, la jeune femme précise que les quotas ne sont pas la solution miracle. Formations obligatoires des recruteurs, revue obligatoire des processus RH, outils de mesures sur un panel, au rythme de trois ou quatre ans, sont des pistes qu’elle explore largement aujourd’hui.

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« Pour les entreprises, le stéréotype sur les quartiers c’est le petit terroriste en devenir. Le fait religieux est devenu un fantasme. »

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